Je vais poster quelques petits textes que j'ai écris sur un autre forum
ce sont deux suites et le narrateur change par contre
Ete 2008
Le soleil passait doucement a travers les rideaux bleus pales qui protegeaient faiblement la chambre de l'homme que j'aimais, de la chaleur de cette journee de Juin ensoleillee. Je le regardais dormir, mon poids tout entier appuye contre le mur blanc de la maison endormie. Je n'aurais pas du etre ici. Je savais cela mais je ne pouvais pas detacher mon regard du corps inanime qui etait allonge dans ce grand lit double dans lequel autrefois, je dormais a ses cotes. Il ressemblait a un ange. Ses cheveux bruns et legerement boucles couvrant son frond et la plus haute partie de ses yeux clos. Je conaissais son visage par coeur et pourtant je ne me lassais jamais de le regarder.
Je m'appelle Pearl Adams et je ne suis qu'une memoire. Sa memoire. Je ne suis visible aux yeux de personnes. Je suis morte il y a deux ans, noyee dans un lac. Il ne me voit pas mais moi si. Il m'aime toujours et il en souffe. Il m'avait perdu tout comme moi j'avais perdu la vie. Je pouvais le voir mais je ne pouvais l'approcher, le toucher ou meme lui parler. Si j'avais essaye de le prendre dans mes bras, il n'aurait sentit qu'une brise legere caresser sa peau et mes bras n'aurait pas eu de contact avec lui. Je savais que je devais arreter de venir le voir mais je ne pouvais pas. Son image etait comme une drogue. La mort m'avait toujours fait peur et maintenant qu'elle s'etait emparee de moi, j'avais peur qu'il me rejoigne. C'etait maintenant comme si j'etais entrain de tomber au plus profond d'un fosse mais que je ne touchais jamais le fond.
Comme chaque jour que je venais le voir, je laissai glisser mon corps froid contre la paroie du mur blanc. Je ramenai mes genoux sur ma poitrine et les entourai de mes bras. Je ferme les yeux et laisse mon corps reprendre sa longue descente dans le fosse sans fond.
Hiver 2008
Je sentis mon pied toucher le sol glacial de la cuisine. Je posai mon autre pied devant l'autre comme un robot. J'ouvris la porte du placard et en sorti un verre avant de le remplir de lait. Je pris le verre dans mes mains et le portais a mes levres. Soudain un frisson me parcouru et je lachai ce que j'avais en main. J'entendis le bruit du verre se briser en mille morceau. Cette sensation avait lancer une pulsion de douleur dans mon coprs entier. A chaque fois que le vent me touchais tous les souvenirs me revenaient. Les souvenirs de sa mort. La mort de ma raison de vivre, de mon rayon de soleil, la mort de mon ame ... Je sentis mes levres murmurer son prenom : Pearl. Le son n'arriva pas dans mes oreilles. Je m'assis sur le sol au milieu des debris de verre, les yeux perdus dans le vide. Les larmes brouillaient lentement ma vue. Un nouveau frisson me plongea dans l'agonie. Je frappai mon point serre sur le sol, une lame de verre s'enfonca dans ma peau. Une larme roula sur les sol et s'ecrasa sur le sol. Je relevai mon bras et regardai ma main en sang. Je sortis tres delicatement le morceau de verre qui s'etait introduit dans ma peau. Je me levai faiblement et mis la plaie sous l'eau. Le silence qui reignait dans cette maison rendait la perte bien plus difficle a endurer. Lorsqu'elle etait la, elle ecoutait toujours un CD de Debussy ou Nat King Cole et les melodies peignaient les murs de couleurs magnifiques dont j'etais tombe amoureux. Les couleurs de l'amour. J'arretai l'eau et passai un chiffon autour de ma main. Je sortis de la maison et laissai mes pieds nus s'enfoncer dans l'epaisse couche de neige qui s'etait deposee sur l'herbe de mon jardin. Je m'assis sous le saule pleureur qui etait juste a cote de la petite marre que Pearl avait decider d'installer. Je fermai les yeux et ecoutai le chant d'un oiseau. La melodie gracieuse prit place dans mon epsrit et peu a peu je commencai a relaxer. Mais le froid s'empara bientot de mon corps et son visage re-aparu dans ma tete. J'ouvris les yeux brusquement avant de m'evanouir, le sol se derobant sous mes pieds.
ensuite un autre qui n'a rien à voir c'est une rédac' en français
Le sujet : Écrire un monologue théatrale où l'on se lance un défi et on explique les craintes et les éspérences que nous inspirent ce défi.
Il faut que j'oublie ... Que j'oublie ce passé qui me hante nuit et jour. Ces trois années de ma vie que j'ai vécues dans la peur, les insultes et le manque de confiance. Je dois effacé de ma mémoire les gens qui ont fait de moi la honte de ma propre existence. Je dois apprendre à faire confiance aux personnes qui m'entourent et à laisser derrière moi cette impression que les regards posés sur moi sont moqueurs et méchants. Je ne sais plus comment faire pour leur montrer que je ne suis qu'une personne normale. Avec des mots, un sourire, ou bien juste un regard ? Je cache derrière ma bonne humeur des larmes invisibles qui refusent de quitter mes yeux.
On m'a dit tellement de fois que je n'étais ni drôle ni belle et tout simplement inutile. Mais je ne cherche pas à leur ressembler. Je ne cherche pas non plus changer pour eux. Je veux juste m'accepter comme je suis mais si personne ne me dit la réalité de ma personnalité, que dois-je faire ? Me fier à l'apparence ? Non ! Je refuse de me laisser abattre. Il doit y avoir quelque chose en moi qui inspirera les gens à m'apprécier. Je veux oublier le passé, savourer le présent et découvrir mon futur, les yeux écarquillés devant ce qui m'attend comme un enfant qui découvre un nouvel endroit. Lorsque cette larme qui n'est visible qu'à mes yeux coulera, je pourrai enfin montrer qui je suis.
voilà voilà. j'en posterai peut-être d'autre si ça plaît. bisous les artists